« Tout changer pour que rien ne change ? »
Jean-Marie BARBOT
Alors que se préparent déjà dans nos établissements les élections professionnelles de décembre prochain, il est permis de s'interroger sur les conséquences véritables de l'instauration du nouveau comité social d'établissement (CSE). [1] Certes le discours officiel est depuis longtemps bien rodé qui décline à l'envie des objectifs de transformation et de modernisation visant, par l'instance unique, à « insuffler une nouvelle dynamique dans les relations sociales » [2] . Mais une lecture attentive de la nouvelle règlementation [3] tempère cette vision optimiste et montre qu (...)